On en parle !

Cette rubrique souhaite se faire l'écho de l'actualité jossotesque au sens le plus large. Elle est inaugurée par un débat qui a eu lieu dans le cadre des réunions de l'EIRIS, à propos d'une image de Jossot utilisée en couverture du livre de Raymond Bachollet, Les Cent plus belles images de l'Affaire Dreyfus, Paris, éd. Dabecom, 2006. Un texte produit par Alain Deligne a momentanément été publié sur le blog Caricatures et caricature. Ma contribution critique à ce débat (enrichie de nombreuses images dénichées par Agnès Sandras) se base sur cette version du texte qui a ultérieurement été remaniée et clarifiée par son auteur pour paraître dans Ridiculosa, n° 14, 2008, sous le titre « Tester la théorie sémiotique de l'image ». Cette dernière version s'avère plus soucieuse de pédagogie envers un lecteur non spécialiste en sémiologie. L'exercice consistait à analyser une image de Jossot à l'aide d'une méthode inspirée du livre de Martine Joly, Introduction à l’analyse de l’image (Paris, Armand Colin, coll. 128, 2005).

Couverture de l'ouvrage de R. Bachollet

NOUVEAU : Cet article existe maintenant en italien...

Grenoble : 16 -17 décembre 2008

Je participerai à un colloque organisé par la Maison des Sciences de l'Homme (MSH-Alpes) sur le thème Image de soi, image de l’autre, Du portrait individuel aux représentations collectives avec un exposé intitulé « Jossot : portraits d’un roumi chez les « Néo-civilisés » ».

Les nombreux autoportraits qui se glissent dans les caricatures de Jossot, participent activement à la construction de son « image d'artiste », en l’opposant à la collectivité. Dès lors, le dessin satirique ne peut plus seulement être considéré comme un art graphique, mais, doit être conçu dans la dimension comportementale ou performative que lui reconnaissait déjà Champfleury : il devient, pour Jossot, une manière de définir son identité dans le rejet de l'altérité. Le dessinateur finit toutefois par étouffer dans une image et une identité qu'il est seul à définir, de sorte qu’il est obligé de fuir sa condition d'artiste européen en embrassant une religion iconoclaste. S'amorce alors un jeu complexe où le renégat se fait plus musulman que les indigènes – c'est à cette époque qu'il stigmatise les « néo-civilisés », les tunisiens modernistes – avant de rejeter son identité d'adoption. Très soucieux des apparences et des symboles, Jossot annonce par voie de presse qu'il va porter le burnous, mais il abandonne ce « déguisement » quelques années plus tard. Dès qu'il constate en lui une métamorphose manquée et l'indice d'un métissage culturel, il chante la palinodie et abandonne son prénom arabe. Cet allez-retour dans la peau de l'autre, semble devoir l'autoriser à repeindre à son image de « néo-musulman », les tunisiens imparfaitement occidentalisés.

Paris : Mercredi 21 Janvier 2008
de 17 h à 19 h

Je ferai une communication intitulée « Jossot et l'Islam, une conversion satirique ? » dans le cadre du séminaire de l'Institut d'Etude de l'Islam et des Sociétés du Monde Musulman (ISMM), Savants, artistes, médiateurs : approches et connaissances du Maghreb, animé par Claire Fredj et Alain Messaoudi. La porte est ouverte aux auditeurs libres : salle de réunion, 1er étage, 96 bd Raspail 75006 Paris.

Découvrez les dernières extensions de Goutte à goutte !

Faute de contenus satisfaisants sur la toile concernant certains amis de Jossot, la page de liens externes intitulée les « copains de Jossot » s'est enrichie de notices sur Mohamed Bey Kheireddine, sur Claire et Charles Géniaux et sur Gabriel Fabre.

Goutte à goutte s'internationalise !

Massimo Cardellini, un internaute italien jossophile a traduit plusieurs numéros de l'Assiette au beurre et a réalisé une notice en italien sur Anarchopeadia . Il s'est aussi proposé de traduire en Italien plusieurs pages de ce site. Merci à lui, au nom de tous les lecteurs italophones... et espérons qu'il soit imité par d'autres !

Une exposition Jossot se prépare à la Bibliotèque Forney pour janvier 2011 !

oeuvre graphique de Obey

Obey, un héritier de Jossot ?

Vous ne savez pas qui est Obey ?

C’est un artiste « de rue » qui a créé le portrait officiel de Barack Obama

Un an !

Goutte après goutte, passe le temps... déjà un an et bientôt 5000 visiteurs ! Vous avez été plus de mille à consacrer une minute à Jossot et plus de 270 curieux à traînasser pendant plus de 10 mn sur ce site... Je remercie aussi, sans les compter parmi les jossophiles, tous les amateurs de pornographie attirés par mon article intitulé : Elle était trop nue !. Je doute qu'ils puissent ainsi approcher la Vérité, mais ils aident grandement à l'indexation de cette page !

Jossot traduit dans la langue de Posada !

Françoise Tichit, l'une de mes collègues de travail et néanmoins traductrice de talent, s'est proposée de travailler pour le monde hispanophone sur la biographie de Jossot, les articles et les extraits de sa correspondance. Comme en témoignait récemment un blog brésilien (voir au 9 nov. 2008), l’Amérique latine s’intéresse déjà à Jossot dont les squelettes du numéro de l’Assiette au beurre intitulé « Les Refroidis », évoquent irrésistiblement l’humour macabre de José Guadalupe Posada.

Naviguez en profondeur !

Pour vous faciliter la navigation, une petite goutte suplémentaire s'ajoute au Site de Jossot : un plan du site auquel vous accéderez en cliquant sur la boussole... lien vers le plan du site

Sarcey : une tête de Turc

Cet été Livrenblog met en ligne les savoureuses caricatures de Sarcey par Jossot. Le critique littéraire est l'une des plus grandes têtes de Turc des caricaturistes. Il faut dire qu'il avait le don d'exciter la verve satirique par ses répliques pleines de « Bon sens » moralisateur. Bien qu'assez peu porté sur le portrait de célébrités, Jossot s'est donc acharné sur lui... et ses dessins ont été repris dans plusieurs journaux.

A la rencontre d'Henri Ner alias Han Ryner

Passionné par ce libertaire spiritualiste, Clément Arnoult lui consacre un blog très riche. L'oeuvre du philosophe y est très largement reproduite et forme un bel hommage à la pensée individualiste. Ayant trouvé trace d'échanges épistolaires entre Jossot et Ryner, nous avons décidé de nous rencontrer afin de comprendre ce qui pouvait rapprocher les univers intellectuels des deux hommes. Vous trouverez trace de ces échanges publiés dans la revue Le Grognard, ... et sur le site de Clément ! Depuis cette rencontre, une partie des archives de Ryner a été découverte avec deux lettres de Jossot. Ces lettres confirment leurs affinités et indiquent que Ryner a démarché sont éditeur, José Almira (éditions Radot), pour le Foetus récalcitrant. Cette brochure de Jossot est finalement parue à compte d'auteur...

Fait-divers amusant...

fait-divers concernant une certaine Albertine Jossot

Précisons qu'Albertine n'a pas de liens familiaux attestés avec Jossot...

Rejoignez les « fans » de Jossot !

lien vers le groupe Jossot sur Facebook

Deux bougies pour ce site !

Vous êtes 5300 visiteurs en 2009, dont 860 à passer entre 1 et 10 minutes sur ce site et 290 passionnés à naviguer plus de 10 minutes... 2010 sera pour Goutte à goutte, l'année d'une mise aux normes : composé directement en html/CSS, ce site ne respecte pas encore complètement, dans toutes ses pages, les normes établies par le Wc3.

Noël, Aïd ou autres,
je vous souhaite de joyeuses ripailles ...

Le Scorpion, 1909

et que 2010 soit, plus encore qu'en 1909,
année de la diversité !

En ces temps de débats nauséabonds où l'on traque les "mariages suspects", cette image, certes non dépourvue d'intention satirique, mais qui tente, dans un contexte colonial, d'apprivoiser l'idée d'un couple mixte qui serait poly-culturel, ne devient-elle pas étrangement moderne.... ? Précisons qu'à Tunis on ne compte encore que trois couples mixtes, à la veille de la Première Guerre mondiale. Parmi eux, figure Myriem Jousserand, une "nièce" de Jossot !

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